Ecole Descartes

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Toute la magie du SOLDAT ROSE

mercredi 12 mai 2010, par enseignant

Article paru dans la NOUVELLE RÉPUBLIQUE du 12 mai 2010

Et voilà, l’aventure merveilleuse du « Soldat rose » est terminée et après avoir enchanté plus de 1.000 spectateurs, il faut comme le petit Joseph, quitter le monde magique et reprendre la route de la réalité. Terminée, vraiment ? Pas sûr car, comme le disait l’un des enseignants : « On a semé des bonnes graines... ».
« Merveilleux, incroyable, extraordinaire... », les éloges fusaient de partout après le spectacle. Il est vrai que Françoise Lambert, directrice de l’école Descartes et chef du choeur des enfants et Philippe Sécheppet, intervenant musical, étaient entourés de Pascal Metot de la compagnie Cano Lopez et de Joelle Carré-Laubigeau, du théâtre de Manse et avaient engagé des musiciens professionnels, mais sans le travail des 92 enfants engagés dans l’aventure, auxquels ils ont su insuffler leur enthousiasme, cela n’aurait pas donné un tel résultat.
Depuis septembre, tous ont travaillé en dehors du temps scolaire pour apprendre les chants, qui ont été superbement interprétés. « La vedette c’est le choeur », répétait Françoise Lambert, c’est peut-être la modestie exigée des solistes (différents à chaque représentation) qui leur a donné cette spontanéité, ce naturel dans le jeu et cette qualité d’interprétation dans des chants pourtant difficiles. Le trac était bien là pourtant : « J’avais les jambes qui flageolaient au début, c’était plutôt marrant ! », dit le Soldat Rose, et l’une des mamans confessait que la nuit précédant le spectacle, sa fille n’avait pas pu dormir.

Une belle aventure humaine

« C’était un travail de très grande qualité », déclarait Francis Lorin, IEN chargé des projets artistiques. C’est aussi le fruit d’une collaboration entre de nombreux partenaires parmi lesquels enseignants, parents, municipalité. Les magnifiques costumes ont été réalisés par des mamans et les décors par les résidents des maisonnées avec leurs art-thérapeutes, Laurent Sorin et Claudine Gasset, ce qui a permis des échanges très riches avec les élèves de Descartes. La première représentation du vendredi après-midi a d’ailleurs été pour les Maisonnées et pour les personnes âgées qui avaient été invitées par les enfants.
Comme le petit Joseph, chaque enfant est reparti chez lui, avec « Le Soldat Rose » : si ce dernier n’est pas un jouet véritable, il demeure caché au fond de leur coeur et ne risque pas d’y être oublié !